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correspondant de presse photos et videos

Articles de presse écrits par Rémy Peignard, photos diverses de paysages de Bretagne et d'ailleurs, vidéos, sélection d'articles parus dans des journaux et magazines. Revue de presse.remy.peignard@orange.fr

Pont du rock. La folie Cali s’empare de Malestroit

Moriarty, Daniel Darc ou encore Popa Chubby ont enflammé samedi les deux scènes du festival du Pont du rock, à Malestroit. Mais l’attraction du jour s’appelait Cali. L’artiste, pourtant diminué par une entorse, a livré un show de grande classe.

« Cali n’est vraiment pas ma tasse de thé. Mais là, voir cet artiste déambuler à cloche-pied sur la scène... Total respect ! », lance Martin. Le public du festival du Pont du rock semblait unanime ce samedi, à l’issue du concert de Cali sur la grande scène du « dragon », à Malestroit. Plusieurs milliers de personnes se sont tassés pour ovationner longuement la rock star. Un concert que Bruno Caliciuri (de son vrai nom) a parfaitement négocié. Et ce malgré la déchirure au mollet qu’il s’était faite la veille. L’artiste a débarqué sur scène en béquilles, dont il s’est immédiatement débarrassé au profit d’un mégaphone pour chauffer le public breton. Un public qu’il affectionne tout particulièrement. « J’aime la Bretagne ! », répétera-t-il à plusieurs reprises lors de son show, sous les acclamations des festivaliers.

« Une soirée dédiée aux sans-papiers »
Comme à son habitude, l’artiste s’est attaché à défendre sa conception des droits fondamentaux. « Nous dédions cette soirée à tous les sans-papiers.
Tous ces hommes et femmes enfermés dans des centres de rétention », a-t-il clamé. Avant d’interpeller directement le chef de l’État. « Monsieur Sarkozy, monsieur Hortefeux, la jeunesse de France ne vous laissera pas faire », entonne-t-il sous les applaudissements du public. « Le fait qu’il s’engage et se mette à nu de cette manière est vraiment une bonne chose », juge Florence, 24 ans, venue spécialement de Paris pour assister au concert de Cali. « Ça permet de créer une certaine proximité avec le public », continue-t-elle. Sur scène, Bruno Caliciuri affiche avec fierté ses racines espagnoles. Cali, dont le grand-père a combattu le régime de Franco au sein des Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne, n’oublie pas « ces réfugiés fuyant le franquisme, que la France a accueilli comme des chiens ». De même, l’artiste partage ouvertement ses passions. Parmi lesquelles le rugby. Cali a notamment joué sous les couleurs de l’Usap, le club de rugby de Perpignan. À l’issue de son show, il a ainsi revêtu le maillot de l’équipe de Malestroit. « N’oubliez pas, samedi, tous au stade », a-t-il finalement lancé. Avant de reprendre ses béquilles, le temps d’un dernier salut. « Chapeau l’artiste ! », s’époumone Martin.
Pierre Manière

 

Près de 15.000 festivaliers à Malestroit
Près de 15.000 personnes s’étaient donné rendez-vous à Malestroit ce week-end pour la 18 e édition du festival du Pont du rock. Objectif atteint pour les organisateurs.
Avec 15.000 festivaliers au Pont du rock, ce week-end, à Malestroit, l’association organisatrice, Aux arts, etc., a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé. Pour mémoire, en 2007, l’événement avait attiré 12.000 amateurs de rock. Il faut dire que cette année, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens. « En faisant venir des têtes d’affiche comme Cali, Dionysos ou dEUS, on a souhaité élargir notre public. Celui-ci est essentiellement constitué de connaisseurs », explique Damien Le Guével, permanent de l’association Aux Arts etc.

« On se cherche constamment »

« Il faut aussi souligner qu’on passe en fin de mois, et après les Vieilles Charrues et Bobital ! », souligne Damien Le Guével. « Ca peut être parfois compliqué financièrement pour les gens... », renchérit-il. Reste à dresser le bilan de cette édition avant de se projeter sur la prochaine. De fait, rien n’est jamais gagné. « On se cherche constamment », explique Damien Le Guével. L’an passé, la question de revenir à un format d’une journée - au lieu de deux comme c’est le cas depuis trois ans - s’est ainsi posée. « Les travaux de préparation et d’organisation sont très importants sur un tel site. On fait des économies d’échelle en passant sur deux jours... », détaille Damien Le Guével.


Le Télégramme
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