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correspondant de presse photos et videos

Articles de presse écrits par Rémy Peignard, photos diverses de paysages de Bretagne et d'ailleurs, vidéos, sélection d'articles parus dans des journaux et magazines. Revue de presse.remy.peignard@orange.fr

En avant sur le bois

La crise fait chauffer le marché du bois
Pour Didier Gours, patron d'Énergie Forestière, le bois, sous forme de bûches, granulés ou densifié, devient de plus en plus attractif pour chauffer les habitats et réaliser des économies.

Écologique, économique et offrant une douce chaleur. Le bois et ses dérivés séduisent de plus en plus de foyers. Surtout quand le froid revient.

David ne le regrette pas. Il y a deux ans, ce cadre commercial domicilié dans le quartier sud gare craque pour un poêle à granulés. Un investissement d'un peu plus de 1 800 €.

 

 À peu près l'équivalent d'une année de consommation énergétique » explique-t-il. Et aucun regret depuis.

« Avec ce poêle, on arrive à chauffer toute la maison durant l'hiver. C'est pratique, économique et ça procure une chaleur agréable. Rien à voir avec des radiateurs électriques. » Son budget pour cet hiver. « Environ 300 € soit l'équivalent d'une tonne de granulés. » Un poêle qu'il espère donc amortir rapidement et ensuite faire de sérieuses économies. En prime, il contribue à rendre son domicile plus écologique. Les granulés bois étant issus du compactage des sous-produits de la transformation du bois comme la sciure qui sont séchés et ensuite compressés sans colle ni additif.

Le retour du poêle

Un choix qu'il n'est pas le seul à avoir fait. Loin de là. « Le marché des granulés est en augmentation constante. Près de 40 % par an », précise Didier Gours, patron d'Énergie Forestière, une entreprise spécialisée dans le bois de chauffage et basée à Chevaigné. « Les poêles, à granulés ou à bois, séduisent de plus en plus de personnes. Ils ne nécessitent pas forcément de disposer d'une cheminée existante et s'avèrent pratiques et économiques. »

Un constat que partage Mathieu Pétard, le chef de rayon cheminées du Castorama de Saint-Jacques-de-la-Lande. « C'est un marché qui explose. De plus en plus de personnes sont intéressées surtout dans l'objectif de réaliser des économies. D'autant que jusqu'à l'année prochaine, les acheteurs peuvent disposer d'un crédit d'impôts de 50 %. » Prix moyen d'un poêle à bois : environ 600 €. De quoi se laisser tenter. Là encore le retour sur investissement est rapidement assuré.

Chaleur et économies

Aussi toujours prisés : les inserts installés dans les cheminées. « De plus en plus, on s'en sert pour chauffer la maison », assure Valérie, propriétaire d'une petite maison à Bréquigny. « On fait des feux le soir et les week-ends. Cela nous évite d'allumer les radiateurs et on réalise des économies. » Seule contrainte : se faire livrer du bois et l'entreposer. « C'est une entreprise qui nous le livre sur une palette que l'on peut stocker dans le garage. C'est pratique. » Tant pis pour la voiture condamnée à dormir dehors ! Prix qu'elle a payé pour une corde : 220 €.

Une livraison assurée par des sociétés spécialisées telles que celle de Didier Gours. Mais face à l'accroissement du marché, de grandes enseignes proposent également du bois de chauffage. Autre solution qui gagne en notoriété : les bûches densifiées. « Elles sont exclusivement composées de sciures et copeaux de bois non traités, explique Didier Gours. Elles présentent l'avantage d'occuper un volume quatre fois moindre que des bûches classiques avec le même rendement énergétique. » Plus faciles à acheter et à entreposer. Pratique pour les urbains qui ne disposent pas toujours de grands espaces de stockages.

 

Samuel NOHRA.

Ouest-France
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