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correspondant de presse photos et videos

Articles de presse écrits par Rémy Peignard, photos diverses de paysages de Bretagne et d'ailleurs, vidéos, sélection d'articles parus dans des journaux et magazines. Revue de presse.remy.peignard@orange.fr

Festival de Bobital 08

Le festival de Bobital parie sur son savoir-fête

Le festival a failli mourir. Il renaît. La nouvelle équipe veut faire de l'esprit de fête, le nerf de la guerre. Entretien avec Didier Guenroc, président et Serge Le Metayer, vice-président.

Didier Guenroc, vous aviez annoncé votre volonté de prendre du recul. Finalement, au lendemain de l'élection du bureau vendredi soir, on vous retrouve président de l'association des Terre-Neuvas... et content de l'être !

Je tiens d'abord à saluer le très beau travail qui a été fait sous la présidence de Pierrick Benoit en lui disant « chapeau ! » Il a fait le choix de quitter la présidence et il a été ferme sur sa position. Moi aussi, j'avais souhaité prendre du recul, mais si nous reculions tous en même temps, c'était la mort du festival. A un moment, il a fallu prendre une décision. J'ai donc accepté la présidence, mais je l'assumerai différemment.

Comment va désormais fonctionner l'association des Terre-Neuvas ?

Serge Lemetayer (vice-président). Nous avons défini six pôles qui seront chacun pris en charge par une commission. Chacune sera représentée dans le comité directeur qui comprendra 13 membres au total. En feront partie également les deux vice-présidents, Guy Hamon et moi-même, le directeur financier et le directeur logistique.

Didier Guenroc. Toutes les décisions passeront par ce comité directeur. Jusque-là, beaucoup de choses reposaient sur les épaules de la bande des quatre (le président et les trois vice-présidents N.D.R.L) Nous étions arrivés à saturation les uns et les autres. Il nous faut désormais partager les tâches. C'est la clé de voûte de l'édition 2008, et des suivantes.

Autre nouveauté, vous voulez cultiver les relations avec le monde politique et celui des entreprises.

Didier Guenroc. C'est un domaine que le festival a un peu négligé jusque-là. Une personne sera chargée des relations avec nos élus. Nous n'avons pas l'intention de faire la chasse aux subventions. Ce que nous recherchons, c'est une relation privilégiée avec le monde politique. Nous voulons qu'il devienne « l'ambassadeur » du festival.

Serge Lemetayer. Il faut être clair, le festival de Bobital brasse beaucoup d'argent. Et pourtant il arrive tout juste à l'équilibre, après 10 ans d'existence. Nous avons besoin de subventions, mais l'idéal serait de pouvoir s'en passer. Nous devons développer nos relations avec les entreprises.

Didier Guenroc. Il faut que les entreprises du pays de Dinan s'approprient l'image du festival, qu'elles communiquent là-dessus. Nous avons du rêve à leur proposer. Le VIP tour, avec passage sur la grande scène pendant les concerts, a fait un carton cette année. Il y a une véritable demande du monde de l'entreprise de ce côté-là.

Vous voulez aussi ouvrir le festival des Terre-Neuvas aux associations.

Didier Guenroc. Oui, nous voulons que les habitants du pays de Dinan et au-delà s'impliquent dans l'organisation du festival. Éventuellement contre rémunération. Bobital, 2e festival de France dans une commune minuscule, doit devenir la fierté des gens du pays.

Vous ne comptez pas embaucher un salarié permanent du festival ?

Didier Guenroc. Ce n'est pas à l'ordre du jour en 2008. Plus tard, pourquoi pas.

La préparation de l'édition 2008 du festival a-t-elle pris du retard ?

Didier Guenroc. La onzième édition du festival aura lieu les 4, 5 et 6 juillet. A ces dates-là, certaines grosses pointures sont déjà bookées, mais ce retard n'est pas catastrophique. Lors de la 11e édition, nous développerons le village du festival, cet état d'esprit festif qui est notre marque de fabrique. A la crêperie, aux concerts du cabaret du café du port, à la taverne irlandaise, viendront s'ajouter - pourquoi pas ? - une bodéga espagnole, ou un pub belge ! Il faut affirmer notre savoir-fête.

Recueilli par

Fabienne RICHARD

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