Illuminations de Noël

Greenpeace tire sur les illuminations de Noël

C'est parti, les rues et maisons brillent de mille feux. Greenpeace fait la chasse aux concours d'illuminations et au gaspi. Remise de prix.

Si ça continue comme cela, le Père Noël n'aura bientôt plus de banquise pour laisser ses rênes se reposer. Greenpeace prend sa défense en renouvelant son combat contre les concours d'illuminations, « dévoreurs de kilowatts », en cette période de fête. Après l'opération « Maires de Noël » de 2006 qui avait vu la commune de Donges remporter le prix de « Maire C02 », genre de bonnet d'âne, l'association écologiste a de nouveau interrogé l'ensemble des communes du département pour connaître leurs intentions. Sous le titre « Touche pas à ma banquise », Greenpeace a dressé un classement, attribuant bons et mauvais points.

« Le pire choix énergétique »

« On a pu noter, cette année, une chute importante du nombre de communes organisatrices, se félicite Bernard Courbot, référent énergie climat. Mais il reste encore quelques pousse-au-crime qui méritent leur prix « Maire CO2 ». Il cite trois communes : Le Croisic qui a pour critère de sélection « la plus grande surface illuminée », Prinquiau qui a chargé « le conseil municipal des enfants d'organiser le concours » et Donges « qui persiste en renouvelant son concours et son parcours de visite, vraiment le plus mauvais choix énergétique ».Une « mention hors concours a été attribuée à Nantes. Si elle n'organise pas de concours, elle a augmenté son budget illuminations de 7,6 % et augmenté la subvention à l'association Unacod de commerçants de 16,7 %, tout cela pour une période record d'allumage, du 23 novembre au 14 janvier ». Certes, ils ont poussé les habitants à utiliser des leds (ampoules à faible consommation), mais c'est beaucoup plus cher à l'achat et le coût énergétique de la fabrication est important. De plus, ces leds ne sont valables que pour une utilisation de très longue durée, pas pour un temps éphémère comme les fêtes. » Quant aux photophores en pot de yaourt, il reste perplexe : « Qu'y met-on à l'intérieur, sinon de la paraffine, dérivé du pétrole ? » Sanction sans appel, Donges a reçu son prix samedi matin, des mains des Père Noël de Greenpeace. Une plaque a été apposée sur les panneaux d'entrée de ville : « Prix CO2 du gaspillage énergétique ». En même temps, les militants sont intervenus sur le marché de Noël, « pour faire oeuvre pédagogique ». uniquement des produits recyclables ». Ou comme Legé qui « a décidé de n'illuminer que deux bâtiments communaux tout en réduisant l'éclairage public de façon à rester avec la même consommation électrique annuelle ».

Le led n'est pas l'idéal

Bernard Courbot balaye d'un revers de manche les arguments de la défense dongeoise : «

De bons élèves

Mais la classe a également ses bons élèves. Ceux qui n'organisent pas ou plus de concours d'illuminations. Eux, ont reçu le prix « Maire Noël ». Comme Orvault qui a lancé un concours de décorations sans illumination, comme Saint-Sébastien-sur-Loire qui a arrêté son concours d'illuminations pour le transformer en concours de décorations avec «

Eric MARTIN.