13 Février 2008
Sollicité à son plus grand étonnement par le gotha de la chanson française (Eddy Mitchell, Yves Montand, Jean-Jacques Goldman, Gabriel Yared, Barbara, Maxime Le Forestier...), il passe ses jeunes années à saupoudrer quelques centaines d’enregistrements de notes bleues (déjà !) mais chaudes. Malgré, ou à cause de son atypisme, il est victime pour son disque « Explorer » d’une Victoire de la Musique et de l’ovation, aussi impressionnante qu’inattendue, des publics de Michel Jonasz et d’Eddy Mitchell dont il assure les premières parties pédagogiques et véloces.
Initié à la musique par le Blues, il intègre à la sienne des influences colorées, souvenirs de voyages réels ou imaginés, des pubs d’Irlande aux fais-dodo de Louisiane, de la savane Zoulou au cinéma de quartier, de Juarez à Saint-Ouen... Il joue et parle avec humour et enthousiasme de l’instrument le plus quotidien, le plus intime, le plus populaire : l’harmonica.
Sur son récent album « Memphis », J.J. Milteau a choisi d’écrire des pages musicales originales en compagnie de créateurs actuels du blues comme Mighty Mo Rodgers, Little Milton ou Mighty Sam McClain, dans le légendaire studio Royal de Willie Mitchell, avec les meilleurs musiciens des équipes Stax et Hi. Le disque a été chaleureusement accueilli, tant par le public que les professionnels : Choc Jazzman, Indispensable Jazz Hot...