25 Août 2008
Seule peur, la pluie toute la journée. Mais unique trace du mauvais temps, un peu de gadoue. Le soleil a été au rendez-vous juste à l'ouverture des portes, vers 17 h 30. Les festivaliers en redemandent. « Vivement l'année prochaine ! » s'exclame Fabien. Même si, pour Romain, « ça manque d'ambiance latine ». « C'est très propre, on sent que c'est organisé », souligne Marie. Elle a offert la place à son mari, qui voulait absolument voir Pigalle. Orianne apprécie particulièrement la programmation. « J'avais un peu peur au début, car je ne connaissais pas les groupes. Mais Couvre-feu permet d'en faire découvrir, comme Moriarty, Mell ou Pigalle.»
En route pour 2009
Pigalle, ignoré des plus jeunes, mythique pour la génération des plus de 30 ans. Le groupe était pour la première fois dans l'Ouest depuis sa toute récente reformation, en avril dernier. Bilan : des retrouvailles pêchues et bienheureuse autour d'un François Hadji-Lazaro fascinant, passant d'un instrument à un autre sur des morceaux « neufs » comme d'antan.
Les bénévoles ont, eux aussi, fait sensation. Fabien, un festivalier, se dit : « Pourquoi pas revenir en tant que bénévole. Il y a vraiment une bonne ambiance. » Orianne renchérit : « Ils sont tous sympas et motivés dans ce qu'ils font ».
Plus de 350 pizzas, plus de 2 500 crêpes et d'innombrables sandwichs de rillettes. Le festivalier doit aussi se sustenter. « On prévoit aussi des crudités, note Tony, bénévole au stand de pizza. Mais honnêtement, ça ne marche pas très fort ! L'année dernière, on les vendait quand il n'y avait plus rien. »
Les scènes ont été démontées dès hier soir, les chapiteaux aujourd'hui. Au final, Couvre-feu « gagne financièrement juste ce qu'il faut pour avancer sur la prochaine édition ». Vincent Mahé n'a pas encore d'idées pour la programmation 2009, mais après un peu de repos, l'association Rutabaga va plancher dès le mois d'octobre. Ce qui est certain, c'est que le festival gagne chaque fois plus en notoriété.
Audrey MONTILLY
et Marion DOUET.