7 Mars 2011
Chaque cm² est exploité. « Et encore, je n'ai pas pu mettre tous mes cadres, explique Yves Le Zallic. J'ai créé cette pièce lors de mon déménagement dans cette maison, il y a cinq ans. Tout est là mais dans le reste de la maison, rien ne rappelle Johnny. »
Dans ce capharnaüm, certains objets ont une valeur sentimentale bien particulière. Notamment ce canevas accroché au mur et représentant le chanteur. « Il a été tricoté par ma mère dans les années 70 », dit-il. Sur une étagère, entre deux statuettes, se trouve un peigne noir. « Je l'ai récupéré lors d'un concert. Johnny s'est peigné avec, j'en suis fier. »
« J'ai même Saint-Barth »
D'autres objets sont pour le moins insolite. Une bouteille de vin « Cuvée Johnny Hallyday », trône fièrement dans sa bibliothèque. Il y a aussi des confettis, « un souvenir d'un concert devant la Tour Eiffel », ainsi que « Retiens la nuit », le parfum du chanteur. Avec le trivial poursuite Johnny Hallyday, les jetons sont des guitares.
Briquets, cendriers, masques, coussins... Tous les objets possibles et imaginables à la gloire de Johnny se trouvent dans sa salle au trésor. « J'ai même Saint-Barth, plaisante-t-il en désignant la commune de Saint-Barthélémy, à côté de Baud. Il ne me manque que Laëtitia ! »
Sa bibliothèque déborde de livres, « j'en ai une centaine », précise l'ancien pompier. Surtout, chaque article évoquant son idole est soigneusement découpé et rangé dans un classeur. Depuis 1997, chaque année à son classeur.
Yves Le Zallic peut passer des heures dans sa caverne d'Ali Baba. « Lorsque des gens me cherchent, c'est ici qu'ils me trouvent. J'aime aussi regarder des concerts de Johnny en DVD et y inviter des amis. Le musée est gratuit ! » Même le maire de Baud s'y est rendu. Comme dans tout musée qui se respecte, un livre d'or est à disposition.
En septembre prochain, le fan-club qu'il préside va organiser un « troc et puces Johnny Hallyday », dans les rues de Baud. « Il sera consacré à Johnny. Il y aura aussi des balades à cheval et à moto », dit-il. Yves pourrait parler de Johnny pendant des heures. Une passion intacte depuis 1973, lorsqu'il écoutait les cassettes du « Taulier » dans sa voiture