9 Juin 2008
C'est tout le charme de la manifestation qui, depuis 16 ans, laisse à chacun une totale liberté d'expression. Artistes aguerris ou bidouilleurs loufoques, tout le monde est le bienvenu. « Pour les bénévoles, le travail commence un mois avant, poursuit Yves Quentel, le président et fondateur d'Hangar't. Avant d'installer tables et chapiteaux, il faut, chaque année, débroussailler la prairie. Et il y a du boulot ! »
« Beau, créatif et ludique »
Ce petit coin de paradis, sur les bords de l'Aven se mérite. Le site est accessible par un petit chemin sinueux qui descend jusqu'à la rivière : attention aux glissades ! Mais il faut d'abord réussir à se garer. Hier, les prés des environs ont été envahis par des centaines de voitures. Et c'est parti pour un bon kilomètre de marche, sous le soleil.
Mais le résulta en vaut largement la peine. Par dizaines, les cabanes - et autres créations faites de bric et de broc - fleurissent sur les bords de l'Aven. Ces oeuvres originales, poétiques et éphémères ont la forme de nid d'oiseau ou de Marsupilami, de tipi mais aussi de cabanes de Robinson... On les retrouve suspendues dans les branches, installées au pied d'un arbre ou sur des pilotis de bambous au milieu de l'eau.
« C'est pour ça que je reviens tous les ans, sourit un papa, le petit dernier sur les épaules. Chaque année ça change. C'est à la fois beau, créatif et ludique. Que demande le peuple ? »