19 Août 2008
Il expose à La Ferme du Monde à Carentoir
Le plaisir, c'est également de rencontrer d'autres photographes et d'autres sujets. C'est la raison pour laquelle en 2005 et 2006, pendant quelques semaines, c'est l'Afrique des animaux sauvages qu'il découvre au coeur du parc Kruger, la plus grande réserve animalière d'Afrique du sud et du Serengeti, en Tanzanie. « C'était un vieux rêve », confie André, originaire de la région parisienne, mais qui a beaucoup migré sur le territoire national pour des raisons professionnelles.
D'Afrique, il revient avec des photographies exceptionnelles d'animaux divers. Tous sont clairement identifiés : « je tiens vraiment à identifier chaque animal. Pour cela je me sers des guides, et des livres ». Sa passion de la photographie est complétée par une curiosité hors norme. Sa meilleure photo ? « Celle que je n'ai jamais prise », regrette-t-il en pensant au léopard qu'il n'a pas eu la chance de découvrir lors de ses séjours en Afrique.
« J'aime chercher l'originalité »
Il expose ses photos d'Afrique, dimanche à la ferme du monde à Carentoir, un lieu qu'il connaît bien. C'est donc avec plaisir qu'il prête ses clichés pour fêter le continent africain.
André Bellamy n'en est pas à sa première exposition. Membre actif du club photo de La Gacilly, il aime partager son travail, une raison pour laquelle il a participé à de nombreux concours internationaux. « J'aime confronter mes images avec d'autres. C'est important pour pouvoir s'améliorer, se remettre en question, essayer d'être différent ». Pour cela André sait y faire !
Son originalité est reconnue par les plus grands, notamment par la fédération internationale d'art photo (FIAP), qui l'a désigné « maître FIAP ». Une reconnaissance unanime, notamment pour ses photos du carnaval de Venise « une longue histoire, je suis accro à cet événement », avoue-t-il avec les yeux pétillants du passionné.
Ses sujets sont donc variés mais son éthique, toujours la même : « Je ne sais pas mitrailler les gens à leur insu. J'établis toujours un contact avant, sinon mes photos ne rendent rien. » Pour les animaux aussi il a une règle : «On ne peut pas parler des animaux sans parler du cadre dans lequel ils vivent ». André Bellamy, photographe amateur et passionné, a encore des rêves de reportages « pourquoi pas le Chili, le Pérou... ».
Anne BOCANDÉ.
Pratique. Dimanche 24, à partir de 10 h. Entrée au tarif habituel de la ferme du monde : 8 €, scolaires et étudiants : 4,50 €, gratuit pour les enfants de 2 à 5 ans. Repas sur place : tajine de poulet 9 €. À la ferme du monde à Carentoir.